Les 10 pièges mortels qui freinent la carrière de 90% des futurs leaders (et comment les surmonter)

Temps de lecture: 16 min.

Si tu n’es pas encore gestionnaire alors que c’est ton souhait, il y a forcément une raison.

Dans cet article, on trouve ensemble le piège qui t’empêche de réaliser ton rêve de carrière. Ayant accompagné plus de 3000 aspirants gestionnaires, je t’offre des solutions concrètes pour contourner chacun de ces pièges.

 

1. Tu ne partages pas ton rêve de carrière à ton entourage

Plusieurs futurs leaders gardent leurs objectifs de carrière secrets, et ce, pour plusieurs raisons:

  • Et si tu ne réussis pas à devenir gestionnaire? Tes amis vont rire de toi.
  • Et si ton patron apprend que tu souhaites changer de poste? Cela créera un malaise.
  • Et si, à l’entrevue pour un poste de professionnel, tu mentionnes ton intérêt pour le leadership? Cela risque de te nuire.

Pourtant, si ton entourage, tes collègues et ton réseau connaissent ton intention de devenir gestionnaire, ils penseront à toi chaque fois qu’ils repèrent une opportunité.

Ne surestime surtout pas le pouvoir du réseautage. Tu as peut-être l’impression que ta mère, ton meilleur ami et le jeune professionnel que tu as rencontré la semaine dernière à une conférence ne peuvent rien faire pour t’aider à devenir gestionnaire.

Et pourtant.

Il suffit que ta mère rencontre, lors d’un souper chez des amis, une cadre dans une grande compagnie. Justement, cette cadre a une collègue qui est à la recherche d’un leader pour une petite équipe qui fait exactement la même chose que toi.

Ou encore, le collègue de ton patron pourrait décider de te prendre sous son aile et de te partager ce qu’il a fait pour devenir un leader il y a quelques années. Il pourrait devenir ton mentor et t’apprendre des choses inestimables pour t’aider à progresser plus rapidement au sein de ton entreprise.

Lorsque je fais des évaluations psychométriques et que je conseille des organisations sur leurs embauches, il n’est pas rare qu’un client, après avoir rencontré un professionnel à haut potentiel en entrevue, décide de lui offrir directement un poste plus élevé.

Mais s’il ne sait pas que ce professionnel a envie d’être leader, il pourrait ne pas lui offrir cette opportunité.

 

La solution

On l’a vu dans cet article sur le processus d’embauche en gestion, plus tu élargis tes opportunités d’être embauché comme gestionnaire, plus tu augmentes tes chances de réaliser ton rêve de carrière rapidement.

Donc, fais connaître au plus grand nombre de personnes possible ton désir de devenir leader. Identifie trois personnes de confiance et partage-leur tes aspirations aujourd’hui.

Parles-en au travail, dans ta vie personnelle, sur Linked In. Inscris-toi à des groupes de réseautage. Prends soin d’expliquer ce qui t’attire dans la gestion et le type d’opportunités précises que tu recherches.

 

2. Tu ne veux pas brûler des étapes

Les futurs leaders moins confiants sont souvent soucieux de ne pas sauter des étapes. Ils craignent de devenir gestionnaires avant d’être suffisamment compétents pour apporter de la valeur à leur organisation dans ce rôle.

C’est une peur très commune, et c’est tout à leur honneur: ils ne veulent pas nuire à leur organisation. D’ailleurs, tu as appris dans cet article que les leaders qui doutent (sainement) d’eux-mêmes sont souvent plus performants en gestion.

Les femmes sont par ailleurs moins souvent promues à des rôles de gestion pour cette raison: elles attendent de respecter le 5 ans d’expérience qui est demandé sur l’affichage de poste avant de proposer leurs services.

Les hommes, eux, sont beaucoup plus susceptibles d’appliquer sur des postes pour lesquels ils ne satisfont pas à tous les critères.

Je suis toujours fière de dire que lorsque j’ai terminé mes études, j’ai appliqué sur un poste de consultante en psychométrie où on exigeait 5 ans d’expérience. J’en avais zéro.

J’ai obtenu le poste.

Tout comme les femmes, les personnes particulièrement stressées face à l’incertitude sont plus susceptibles de tomber dans ce piège. Elles veulent être certaines de parfaitement maîtriser le rôle avant de l’accepter.

Sauf que c’est impossible: maîtriser un rôle, ça s’apprend dans l’action. Cela implique de faire des essais et, oui, parfois des erreurs. Puis de s’ajuster.

Peut-être fais-tu partie de cette catégorie de futurs leaders plus prudents et qui croient profondément à l’importance de maîtriser les bases avant de se lancer.

Tu dois t’assurer que ta croyance ne nuise pas à la progression de ta carrière. Comment?

 

La solution

N’attends pas d’être 100% prêt pour appliquer sur un poste en gestion. Tu peux viser 80%. Donne-toi un indicateur clair: qu’est-ce qui fait que tu te sentiras prêt à 80% pour un poste? Et en ce moment, tu te sens prêt à combien? 10%? 40%?

Bâtis un plan d’action. Comment vas-tu t’y prendre pour augmenter suffisamment en compétences et en confiance pour être 80% prêt? Combien de temps vas-tu te donner pour y arriver?

Après tout ça, coupe de moitié ton échéancier. Tu es capable d’y arriver plus vite que tu le penses.

Tous les aspirants leaders que j’ai coachés sont capables d’accomplir leur plan d’action au moins deux fois plus vite qu’ils ne le croient au départ. Pourquoi pas toi?

 

3. Tu ne demandes pas d’aide

Cela peut être pour plusieurs raisons:

  • Tu n’y as juste pas pensé;
  • Tu crains de déranger les autres;
  • Tu as honte de ne pas y arriver seul;
  • Tu as l’impression que demander de l’aide te place dans une posture « faible »;
  • Tu penses que tu n’as rien à offrir en retour à l’autre personne;
  • Tu as peur que la personne refuse et te juge;
  • Tu crains que ça ne serve à rien et que la personne ne réussisse pas à t’aider.

Le résultat est absolument désolant:

  • Tu n’as personne vers qui te tourner quand tu es bloqué. Tu te sens seul, tu restes prisonnier de ton malaise et tu sombres dans l’inaction;
  • Tu te prives de l’opportunité d’apprendre des autres;
  • Tu fais des erreurs que tu aurais facilement pu éviter en discutant avec des personnes qui sont passées par là avant toi;
  • Tu te prives de tisser une relation de confiance avec une personne qui peut devenir ton ambassadeur et t’aider à atteindre ton objectif de carrière.

La plupart des gestionnaires d’expérience que j’ai rencontrés sont heureux d’aider ceux qui démarrent en gestion. Ils aiment partager leur histoire et ils se sentent utiles lorsqu’ils peuvent donner des conseils.

Pour certains, c’est même leur mission de vie de forger des leaders et de les aider à se développer.

La solution

Trouve un gestionnaire d’expérience que tu admires et à qui tu aimerais ressembler lorsque tu seras un leader.

Demande-lui de te partager son parcours, ce qui l’a aidé à réussir, les pièges dans lesquels il est tombé. Partage-lui ce qui te bloque actuellement et demande-lui conseil. Applique, dans la mesure du possible, les conseils que tu reçois.

Lorsque tu fais face à un obstacle et que tu es incapable de le vaincre seul, pose-toi la question: « Qui est la meilleure personne pour m’aider à me débloquer? ».

Puis, suspends tes craintes et tes croyances et contacte-la. Tu verras bien si tu avais raison d’avoir peur ou pas.

 

4. Tu n’as pas de plan

Dans la dernière semaine, quelles actions as-tu prises pour décrocher ton premier poste en gestion?

Si tu ne sais pas quoi répondre à cette question, tu es aux prises avec le piège de l’inaction. Tu ne travailles pas concrètement sur ton objectif.

C’est peut-être parce que tu n’as pas de réel sentiment d’urgence. Tu sais que tu deviendras gestionnaire un jour, mais tu ne te sens pas pressé. Ce qui est correct, mais il faut t’assurer de te mettre à l’action le jour où tu auras envie de concrétiser ton rêve.

Et puis, pourquoi attendre? Plus tu deviens gestionnaire rapidement, plus tu pourras exercer ton plein potentiel, aider les autres à se propulser et avoir de l’impact sur ton organisation.

Peut-être que tu ne prends pas action parce que tu es paralysé par ta peur de devenir un leader. Tu en es encore à l’étape de te demander si le leadership est fait pour toi.

Mais la raison la plus fréquente, c’est que tu ne sais pas exactement quoi faire pour obtenir ton premier poste en gestion. Quelle est la première étape? Comment t’y prendre?

En coaching, j’accompagne des personnes qui, pendant des mois, ont cherché à atteindre un objectif de carrière important pour eux sans y parvenir.

Souvent, ce qui leur manquait avant d’atterrir dans mon bureau (ou, ces temps-ci, dans mon bureau virtuel!), c’est un plan d’action solide auquel ils croient.

Un chemin clair, avec des étapes bien tracées et une personne de confiance qui peut les aider à vaincre les obstacles qui se présenteront dans le processus.

Je te pose la question: si tu avais un plan d’action clair pour décrocher ton premier poste en gestion et qu’un coach d’expérience t’accompagnait à travers chacune des étapes pour y parvenir, accepterais-tu de te lancer?

 

La solution

Cesse d’attendre et prends dès aujourd’hui une action qui te rapprochera de ton premier rôle en gestion.

Commence par identifier l’endroit où tu te sens bloqué dans  processus pour devenir un leader.

Puis, fais-toi un plan d’action clair et solide pour te débloquer. Au besoin, fais appel à un coach de leadership dûment formé pour t’accompagner dans l’élaboration et l’exécution de ton plan.

 

5. Tu t’obstines à vouloir devenir gestionnaire dans ta propre organisation

Tu as peut-être la chance de travailler pour une grande entreprise, où les possibilités de leadership sont multiples. Ou encore, tu sais que ton patron prendra bientôt sa retraite et que tu auras la chance d’appliquer sur son poste.

C’est génial, car devenir gestionnaire au sein de sa propre organisation est une belle première porte d’entrée: tu connais les gens, tu as de la visibilité et tu sais à qui tu devrais parler pour dénicher les opportunités de gestion les plus intéressantes pour toi.

Par contre, j’ai accompagné des futurs leaders tellement aveuglés par l’idée de gérer une équipe au sein de leur organisation qu’ils stagnaient dans leur carrière depuis un bon moment.

Deux ou trois de mes clients avaient même des gestionnaires qui leur faisaient de fausses promesses qui n’aboutissaient jamais. Mes clients attendaient un poste qui ne se matérialisait pas.

Une fois, j’ai accompagné un client qui avait besoin de travailler sur son leadership avant de pouvoir accéder à un poste en gestion. Il n’était pas vu comme un leader à l’interne. Par contre, son gestionnaire avait besoin de son expertise dans son rôle actuel.

Son gestionnaire lui laissait donc entendre qu’il pourrait un jour prendre une équipe en charge – mais ne lui donnait strictement aucun feedback pour s’améliorer et ne lui offrait aucune opportunité de développement.

Ce gestionnaire n’avait pas de réelle intention de lui offrir un poste un jour. En fait, il cherchait à gagner du temps pour garder mon client aussi longtemps que possible dans ce poste. Et mon client ne le savait pas.

 

La solution

Si tu tiens à devenir gestionnaire au sein de ton organisation, fais part clairement de ton désir à ton gestionnaire et aux personnes aux ressources humaines.

Assure-toi d’obtenir du feedback sur la perception que les décideurs ont de ton leadership. Cible des points d’amélioration et entends-toi avec les décideurs sur les aspects où tu ne réponds pas encore tout à fait aux attentes.

Assure-toi d’avoir un plan d’action clair. Que dois-tu faire pour devenir gestionnaire dans cette entreprise? Comment la direction te supportera-elle dans ton développement? Si tu te développes et que tu réponds aux attentes, quand pourras-tu obtenir ton premier poste en gestion?

En parallèle, je te recommande fortement de ne pas mettre tous tes oeufs dans le panier de ton organisation. Élargis ton bassin d’opportunités d’emploi en explorant d’autres types d’organisations et de postes. Je te montre exactement comment faire dans ma formation gratuite, Plus d’entrevues de gestion.

 

6. Au contraire: tu appliques sur tout, partout.

Un autre de mes clients avait appliqué sur tellement de postes chez son employeur que les partenaires en ressources humaines ne prenaient même plus sa candidature au sérieux. Il était systématiquement ignoré.

Évidemment, personne n’avait pris la peine de le lui dire. Alors il continuait son petit manège, sans réaliser à quel point il se ridiculisait et s’éloignait de son objectif de devenir gestionnaire.

D’autres ont tendance à appliquer sur tous les postes en leadership qu’ils voient passer. C’est ce que j’appelle la stratégie de haut volume: à force d’appliquer sur tout, il y aura bien une opportunité qui se concrétisera. N’est-ce pas?

C’est une stratégie qui peut fonctionner, mais qui demande beaucoup de travail et qui, parfois, prend trop de temps. Je connais des méthodes pas mal plus efficaces et plus rapides.

D’ailleurs, les futurs leaders qui utilisent cette stratégie ont tendance à se faire démasquer assez vite par les recruteurs:

  • Ils n’ont pas le temps de personnaliser leurs CV et leurs lettres de présentation. Leur candidature ne se démarque pas du lot;
  • Lorsque le recruteur leur demande ce qui les a attirés dans ce poste, leur réponse est peu convaincante… car ils y ont peu réfléchi;
  • Ils ne semblent pas bien comprendre les défis du poste, puisqu’ils ont à peine lu la description fournie;
  • Ils semblent moins préparés aux entrevues (car ils en font plusieurs chaque semaine et chaque mois).

L’autre problème, c’est que ces futurs leaders peuvent se retrouver dans un premier poste en gestion qui n’est pas vraiment fait pour eux.

Ils ne réussissent pas à développer suffisamment leurs compétences et à apporter de la valeur à l’entreprise. Ils n’ont pas vraiment d’affinités avec leur équipe. Ils échouent et leur estime personnelle en prend un coup.

Pourquoi ont-ils échoué? En fait, ils ont bien réussi à élargir leur bassin d’opportunités, mais ils n’ont pas suffisamment filtré celles-ci afin de retenir celle qui était la plus alignée avec leurs aspirations de leadership.

 

La solution

Pour te sortir de ce piège, familiarise-toi avec le processus d’embauche pour un premier poste en gestion et retourne à la base. Commence par clarifier tes aspirations et mieux cibler les types de poste en gestion où tu apporteras de la valeur et où tu seras motivé.

Laisse faire la stratégie de volume et mise sur la qualité. Cible une poignée d’opportunités qui t’apparaissent plus prometteuses et plus alignées avec ce qui te motive et tes compétences.

Puis, personnalise à fond ta candidature et cherche à connecter avec les décideurs (chasseurs de tête, recruteurs, gestionnaire immédiat du poste à combler, etc.).

Investis au moins 4 heures de préparation par entrevue (j’ai créé un parcours de préparation d’entrevue de gestion pour que tu puisses le faire efficacement). Montre aux décideurs pourquoi tu les as choisis, eux, pour exercer ton premier rôle en gestion.

 

 

7. Tu es bon techniquement… mais tu ne développes pas tes habiletés de leadership

Voici des citations de vrais futurs leaders qui, après avoir obtenu leur premier poste en gestion, ont identifié des erreurs qui avaient freiné leurs parcours:

  • « Sans avoir aucune expérience de travail, j’ai envoyé un CV pour être gestionnaire des finances. Je me disais que, vu que j’ai un MBA, j’étais capable de faire ça. À l’entrevue, on m’a demandé pourquoi j’avais appliqué sur le poste sans avoir aucune expérience de travail. Je me suis aperçu que je n’étais pas prêt. Je pensais que j’avais tout vu dans mon MBA, mais pas du tout. Tu ne peux pas arriver ti-caille dans une équipe sans ne rien connaître. Ça prend du vécu, avoir vu plusieurs modèles de gestion, voir large. »
  • « Montrer que tu réussis bien dans ton poste, c’est important. Mais il n’y a pas que ça. Il ne faut pas avoir l’air trop technique. Il faut développer des habiletés de leadership et montrer que tu es professionnel, efficace, et leader au-delà de ton rôle. »
  • « Avoir su, j’aurais étudié en psychologie au lieu de faire un MBA. Le MBA est trop général, je n’avais pas assez d’expérience. Puis, ce qui est difficile en gestion, ce sont les enjeux humains, pas la technique. »

Tous ces futurs leaders disent la même chose: ils étaient trop concentrés à être bons dans ce qu’ils faisaient. Mais ils avaient négligé de travailler sur le plus important: leur leadership.

Oui, si tu es bon dans ce que tu fais et que tu as une bonne attitude de travail, tu vas te distinguer. Ça peut te permette d’être envisagé pour un poste de leadership. Éventuellement.

Mais ce n’est pas assez. Dans le passé, beaucoup d’organisations ont mis des gens hyper performants dans des rôles de leadership… et ça s’est mal terminé.

Être un leader, c’est justement se détacher du technique et se concentrer à soutenir et propulser les autres. Ça demande des habiletés bien différentes. Les organisations en sont plus conscientes aujourd’hui et elles vont chercher à valider tes réflexes de leadership avant de t’embaucher.

Donc, oui, ça peut être très bien de suivre des formations pour mieux parler anglais ou pour devenir un expert dans ton domaine. Mais tu dois aller beaucoup plus loin.

 

La solution

Détermine un nombre d’heures réaliste et suffisant que tu consacreras exclusivement au développement de ton leadership. Je te suggère un minimum de 3 heures par semaine pour obtenir des résultats plus rapidement.

Ce développement peut se faire de différentes façons: dans l’action, via une formation en ligne, avec l’aide d’un coach de leadership, etc.

Un bon premier pas pour commencer serait de suivre ma formation en ligne gratuite, Amplifie ton leadership. En seulement 5 à 10 minutes par jour pendant 7 jours, tu apprendras comment développer ton leadership directement dans ton travail actuel.

Et méfie-toi du piège suivant, car il peut à lui seul gâcher tous tes efforts de développement…

 

8. Tu augmentes tes connaissances sur la gestion… sans vraiment te développer

Tu lis une panoplie d’articles (comme celui-ci!) sur la gestion. Tu as fait un MBA. Tu regardes toutes les TED Talk de Simon Sinek. Tu as dévoré la biographie de Barack Obama au complet. Tu as lu tous les articles du blog de Talent Fou, et tu attends le prochain impatiemment. Mais tu n’es toujours pas gestionnaire.

Pourquoi? C’est peut-être parce que tu n’appliques pas ce que tu apprends. C’est très commun, car les livres, les vidéos et les articles ne sont pas vraiment conçus pour te transformer et t’aider à te développer. Ils ont surtout pour but de te divertir et de t’informer.

J’ai moi-même longtemps été coupable de consommer du contenu sans l’utiliser au service de mon développement ou de celui des autres.

Rassure-toi: j’adore lire et écouter des balados. (En ce moment, je lis cet excellent livre de Yuval Noah Harari et, après avoir terminé la rédaction de cet article, je souhaite écouter ce balado très pertinent de Mathieu Guénette sur ce qui nous empêche de changer.)

Étant moi-même une grande lectrice, je n’ai pas l’intention de te conseiller de cesser de t’informer. Par contre, tu dois être conscient que ça ne te transformera pas en leader.

 

La solution

Premièrement, prends l’habitude d’identifier, après tes lectures / écoutes de vidéos et de podcasts sur le leadership, les 3 plus grands apprentissages que tu en as retirés.

Puis, identifie au moins une action que tu vas prendre pour améliorer ton leadership ensuite. Par exemple, en lisant le fameux livre dont je te parlais plus haut, 21 leçons pour le 21e siècle de Yuval Noah Harari, j’ai réalisé que je pourrais, dans mes articles, parler davantage de la façon dont l’histoire a façonné le cerveau humain.

C’est un sujet fascinant, qui a de nombreuses implications sur la façon dont les leaders peuvent créer de la mobilisation et de la performance au travail. Je suis donc en train de travailler sur un article qui en parlera davantage. Merci, Yuval Noah Harari!

Deuxièmement, développe l’habitude d’apprendre dans l’action, en situation réelle. Au travail, chaque jour, tu as des opportunités de faire valoir ton leadership, d’être plus à l’écoute de tes collègues et de contribuer à la synergie de ton équipe.

Comment saisir ces opportunités pour développer ton leadership? Ma formation en ligne gratuite Amplifie ton leadership te permet de t’entraîner dans l’action, en seulement 7 jours.

D’ailleurs, dans ma mini-série d’articles Fous et Performants : les 10 choses que les meilleurs leaders de Google font autrement, je te donne des trucs pour devenir un excellent leader, sans même avoir de poste en gestion.

 

9. Tu n’investis pas dans ton développement professionnel

Pour atteindre un objectif ambitieux comme celui d’obtenir ton premier poste en gestion, ça te prend un système complet et un guide qui, étape par étape, va t’indiquer ce qui doit être fait et ce que tu dois éviter comme erreurs pour y parvenir.

Or, ce qui est offert gratuitement est souvent limité. La profondeur est moindre. Ce n’est pas 100% pertinent à ta situation à toi.

Pour sauver du temps et te débloquer, ça te prend un accompagnement personnalisé pour t’aider à surmonter tes obstacles à toi, dans ta situation précise. Une approche partiellement ou entièrement personnalisée est souvent la meilleure façon de passer au calibre supérieur.

Parmi les meilleures approches, il y a le coaching fait par un coach expérimenté et dûment formé par l’International Coach Federation.

Il existe aussi sur le marché certaines formations en ligne particulièrement profondes, concrètes et transformatrices qui ont le potentiel d’amener ton leadership au prochain niveau.

Par exemple, peut-être que tu as particulièrement de la difficulté à bien te vendre en entrevue. Dans un coaching personnalisé, tu pourrais choisir de passer plusieurs séances sur ce point afin de vraiment neutraliser ton blocage.

La grande majorité des personnes qui ont fait du coaching ou de la formation de haute qualité ont obtenu un immense retour sur leur investissement.

Le taux de personnes qui atteignent leurs résultats après avoir suivi une formation particulièrement transformatrice ou une démarche de coaching sur plusieurs semaines est nettement plus élevé, comparé à ceux qui ont uniquement consommé du contenu gratuit.

Les formations payantes et le coaching te permettent aussi d’éviter de perdre du temps à faire des essais et erreurs.

Tu sens peut-être que tu n’as pas le budget en ce moment pour te développer.

Tony Robbins raconte qu’à l’âge de 17 ans, après avoir été mis à la porte de sa maison par sa mère, il a dû se trouver deux emplois et dormir dans sa voiture afin de joindre les deux bouts.

Après un certain temps, il ne lui restait que 26$ en poche et il ne savait vraiment plus quoi faire pour redonner un sens à sa vie.

Quelques semaines plus tard, il dépense une semaine complète de paie pour assister à un séminaire de Jim Rohn, un entrepreneur et motivateur connu. Ce séminaire lui a été présenté ainsi: « Il s’agit d’un homme qui parle de toutes les leçons qu’il a tirées en 30-40 ans de carrière et qui les condense en 4 heures de conférence ».

Au final, Monsieur Rohn est devenu le mentor de Tony et celui-ci s’est investi comme jamais dans son développement professionnel.

Aujourd’hui, comme tu le sais sûrement, Tony Robbins est multimillionnaire et est connu partout à travers le monde pour ses conférences sur le développement personnel.

S’il a pu se développer avec seulement 26$ en poche et sans aucun soutien de quiconque à 17 ans, tu le peux probablement aussi.

Et puis, en général, devenir un leader implique une augmentation de salaire. Le jour où tu décroches ton premier poste en gestion, tu rentabilises ton investissement.

 

La solution

Identifie le type d’aide qui t’apporterait la plus grande valeur compte tenu de tes objectifs professionnels actuels.

Peut-être n’as-tu pas le budget maintenant. Commence à épargner, même de petites sommes, en vue de te développer. Si possible, demande à ton employeur s’il serait ouvert à défrayer les coûts de ton coaching ou de ta formation en ligne. Il y a souvent beaucoup plus d’ouverture que tu peux le croire. (Au Québec, le coaching est souvent entièrement subventionné par Emploi-Québec. Ton employeur serait fou de refuser ça!)

Au moins la moitié des aspirants leaders que j’accompagne voient leurs dépenses de développement remboursées en totalité lorsqu’ils en font la demande. Bien sûr, tu dois bien les justifier et montrer la valeur que ton organisation pourra en retirer.

Une chose est sûre, si tu ne le demandes pas, tu n’auras rien! Alors, demande maintenant.

 

10. Tu ne cherches pas à faire reconnaitre ton leadership par les autres

Souvent, les futurs leaders que j’accompagne attendent de devenir gestionnaires avant de démontrer leur leadership, et ce, pour plusieurs raisons:

  • ils ne se sentent pas légitimés d’agir comme des leaders, puisqu’ils n’ont pas de pouvoir formel sur les autres;
  • ils portent leur attention à devenir des experts techniques et à être performants plutôt qu’à agir en leaders auprès de leurs collaborateurs;
  • ils ne saisissent pas à quel point c’est important de développer dès maintenant leurs habiletés de leadership.

Peu importe la raison, ils attendent que leur nouveau poste soit officiel avant de commencer à se développer pour devenir performant dans ce poste.

Pourquoi c’est important de commencer dès maintenant à manifester ton leadership? Voici d’autres leçons de leaders établis, qui sont passés par là avant toi:

« La visibilité est un critère majeur pour devenir leader. Les décideurs ne savent pas nécessairement si tu es compétent en gestion. Mais s’ils t’accordent de la valeur, si tu démontres du leadership au quotidien, ils seront ouverts à te confier ton premier poste en gestion. »

« Je pensais que j’avais besoin d’acquérir des connaissances. Je ne réalisais pas que j’avais besoin de travailler sur mon image. Les gens ne me voyaient pas comme un leader et ça me bloquait de toutes les opportunités. »

« Il m’est arrivé de ne pas saisir une opportunité de gestion, car j’avais besoin de grandir pour prendre de la crédibilité. J’ai plutôt décidé de prendre en charge un gros projet que je pouvais mener à terme. Je me suis dit que cela m’apporterait plus. Après avoir livré ce projet, j’ai postulé sur un poste de leadership qui me correspondait vraiment et j’ai obtenu le poste facilement. »

Comme tu peux voir, ça fonctionne à l’envers: tu dois démontrer du leadership et être perçu comme un leader avant de pouvoir en devenir un. J’en parle d’ailleurs dans cet article. Comment faire pour rendre ton leadership visible?

 

La solution

Saisis ou crée une opportunité de démontrer du leadership. En voici quelques-unes:

  • Deviens capitaine d’une équipe sportive;
  • Démarre un groupe de codéveloppement que tu animeras ensuite;
  • Prends en charge un projet complexe qui implique beaucoup de travail d’équipe;
  • Propose de veiller à la formation et à l’intégration de ton nouveau collègue.

Travaille en parallèle sur tes comportements afin de rendre ton leadership visible. J’ai justement conçu une formation en ligne gratuite qui t’aide à amplifier ton leadership en seulement 7 jours. Inscris-toi maintenant. C’est le temps de passer au calibre supérieur!

 

Trouve ton plus grand piège

Peu importe le piège qui te guette, tu peux le vaincre. Si tu ne sais pas par où commencer, j’ai deux suggestions pour toi. D’abord, inscris-toi à ma formation en ligne gratuite pour développer les facettes visibles de ton leadership.

Tu peux aussi visionner cette entrevue avec Julie Carignan, psychologue organisationnelle et associée principale chez Humance. Tu y apprendras ses meilleurs trucs pour obtenir ton premier poste en gestion rapidement. J’ai aussi rédigé un article qui résume ses conseils les plus efficaces.

Amplifie ton leadership : une formation gratuite

7 jours de conseils par courriel pour bâtir ton plan d’action personnalisé et exercer plus de leadership au travail…. même si tu n’as pas encore de poste de gestion

    Myriam Plamondon,
    M. Sc., M.A., c.o.o.

    Fondatrice de
    Talent Fou

    Je suis consultante en psychologie organisationnelle et coach de leadership.

    J’ai fondé Talent Fou pour aider les aspirants leaders à faire une réelle différence dans leur organisation et pour leurs collègues. Je suis déterminée à t’offrir toujours plus de stratégies concrètes et efficaces pour développer ton leadership et te tailler une place dans le monde de la gestion.

     Découvre mes outils gratuits pour exercer plus de leadership.